Touché par la crise économique et financière au même titre que ses voisins de part et d’autre les Pyrénées, le Pas de la Case pourtant réputé pour être le paradis de la détaxe et des bonnes affaires n’échappe pas à la tendance actuelle et enregistre lui aussi un net fléchissement de ses activités économiques.
Concurrencé par son homologue des Pyrénées Orientales, le Perthus mais surtout par le vaste centre commercial de la Jonquera, les commerçants du Pas de la Case ont décidé de s’unir dans l’adversité et de partir à la reconquête des consommateurs français qui constituent plus de 90% de leur clientèle.
A la tête de cette reconquête, Jean-Jacques Carrié installé depuis une vingtaine d’années dans cet El Dorado du commerce.
Le patron de la boutique Auteuil a réussi à fédérer plus d'une centaine de commerçants autour de son association afin d’organiser pendant trois jours, la grande braderie, une opération de séduction qui a porté ses fruits et qui pourrait bien se renouveler.
Le centre du village rendu piéton a permis d’accueillir en toute quiétude les consommateurs en quête de bonnes affaires et les enfants sur les activités de plein air installées à cette occasion.
Car comme l’indique Jean-Jacques Carrié: «dans les années antérieures on n’avait pas besoin de faire d’efforts mais aujourd’hui avec la crise et la concurrence on est obligé de se remettre en question, d’ouvrir le Pas de la Case sur la France avec des activités et des prix, un accueil et un service qui doivent faire la différence»
Si les commerçants sont satisfaits de cette première édition, le maire d’Encamp, Miquel Alis est lui aussi enchanté de cette opération considérée comme un test: «la consommation a changé, le différentiel de prix n’est pas le même qu’il y a quelques années bien que nous ayons toujours des produits qui permettent aux visiteurs de faire de très bonnes affaires en Andorre, mais ces opérations sont désormais devenues nécessaires»
Parmi les officiels, outre le maire d’Encamp dont dépend administrativement le Pas de La Case, deux ministres du nouveau gouvernement d’Antoni Marti, à savoir Jordi Alcobe, ministre de l’Economie et de l’aménagement du territoire, et Francesc Camp, ministre du Tourisme et de l’Environnement, n’ont pas hésité à rencontrer les responsables économiques de ce gros village perché à près de 2000m d’altitude.
Le tourisme est un pôle d’activité économique essentiel pour la Principauté (on estime que les revenus du tourisme représentent environ 80% du PIB andorran et 18% des emplois).
Mais selon Francesc Camp, ce secteur est en perte de vitesse depuis sept ans: «on va essayer de renverser cette tendance dans les quatre années à venir […]
Le Pas de la Case grâce à ses deux activités historiques que sont le commerce et le ski a été pendant cinquante ans le moteur de l’Andorre.
Mais notre pays avec sa structure hôtelière et sa structure de loisirs ne peut pas se permettre de travailler seulement l’hiver […] le tourisme évolue, le client aussi, c’est un touriste qui cherche le loisir et avec le loisir vient le commerce»
Le ministre du Tourisme ne croit pas beaucoup à la communication de masse: «le tourisme est plus segmenté, on a besoin de dégager des offres touristiques pertinentes, pour cela il faut étudier les marchés français, espagnols et aussi ceux du reste de l’Europe car il y a un potentiel très important»
Cette semaine, la traversée des Pyrénées, organisée par la communauté de travail des Pyrénées dans le cadre des célébration de l’année des Pyrénées, a permis aux Andorrans de participer à cette manifestation transversale en collaborant avec les différents départements français concernés et les communautés autonomes espagnoles… un geste symbolique qui pourrait en appeler d’autres.
Concurrencé par son homologue des Pyrénées Orientales, le Perthus mais surtout par le vaste centre commercial de la Jonquera, les commerçants du Pas de la Case ont décidé de s’unir dans l’adversité et de partir à la reconquête des consommateurs français qui constituent plus de 90% de leur clientèle.
A la tête de cette reconquête, Jean-Jacques Carrié installé depuis une vingtaine d’années dans cet El Dorado du commerce.
Le patron de la boutique Auteuil a réussi à fédérer plus d'une centaine de commerçants autour de son association afin d’organiser pendant trois jours, la grande braderie, une opération de séduction qui a porté ses fruits et qui pourrait bien se renouveler.
Le centre du village rendu piéton a permis d’accueillir en toute quiétude les consommateurs en quête de bonnes affaires et les enfants sur les activités de plein air installées à cette occasion.
Car comme l’indique Jean-Jacques Carrié: «dans les années antérieures on n’avait pas besoin de faire d’efforts mais aujourd’hui avec la crise et la concurrence on est obligé de se remettre en question, d’ouvrir le Pas de la Case sur la France avec des activités et des prix, un accueil et un service qui doivent faire la différence»
Si les commerçants sont satisfaits de cette première édition, le maire d’Encamp, Miquel Alis est lui aussi enchanté de cette opération considérée comme un test: «la consommation a changé, le différentiel de prix n’est pas le même qu’il y a quelques années bien que nous ayons toujours des produits qui permettent aux visiteurs de faire de très bonnes affaires en Andorre, mais ces opérations sont désormais devenues nécessaires»
Parmi les officiels, outre le maire d’Encamp dont dépend administrativement le Pas de La Case, deux ministres du nouveau gouvernement d’Antoni Marti, à savoir Jordi Alcobe, ministre de l’Economie et de l’aménagement du territoire, et Francesc Camp, ministre du Tourisme et de l’Environnement, n’ont pas hésité à rencontrer les responsables économiques de ce gros village perché à près de 2000m d’altitude.
Le tourisme est un pôle d’activité économique essentiel pour la Principauté (on estime que les revenus du tourisme représentent environ 80% du PIB andorran et 18% des emplois).
Mais selon Francesc Camp, ce secteur est en perte de vitesse depuis sept ans: «on va essayer de renverser cette tendance dans les quatre années à venir […]
Le Pas de la Case grâce à ses deux activités historiques que sont le commerce et le ski a été pendant cinquante ans le moteur de l’Andorre.
Mais notre pays avec sa structure hôtelière et sa structure de loisirs ne peut pas se permettre de travailler seulement l’hiver […] le tourisme évolue, le client aussi, c’est un touriste qui cherche le loisir et avec le loisir vient le commerce»
Le ministre du Tourisme ne croit pas beaucoup à la communication de masse: «le tourisme est plus segmenté, on a besoin de dégager des offres touristiques pertinentes, pour cela il faut étudier les marchés français, espagnols et aussi ceux du reste de l’Europe car il y a un potentiel très important»
Cette semaine, la traversée des Pyrénées, organisée par la communauté de travail des Pyrénées dans le cadre des célébration de l’année des Pyrénées, a permis aux Andorrans de participer à cette manifestation transversale en collaborant avec les différents départements français concernés et les communautés autonomes espagnoles… un geste symbolique qui pourrait en appeler d’autres.
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